L’agriculture joue un rôle essentiel dans le développement économique et social de la plupart des pays du Sahel. Le Relais Sénégal a donc décidé de lancer un projet maraîcher qui, comme le centre de tri, constitue une activité à haute densité de main d’œuvre en privilégient l’activité manuelle, créatrice d’emplois, plutôt qu’une mécanisation à outrance.

C’est ainsi qu’en juillet 2011, notre choix s’est porté sur le petit village de Terokh, situé dans la communauté rurale de Pambal (Département de Tivaouane). Grâce aux bénéfices dégagés par l’activité de friperie, nous avons pu mettre en valeur un périmètre maraîcher de 6 hectares. L’eau et l’équiper d’un système d’irrigation par goutte à goutte et par aspersion alimenté par une pompe puisant l’eau d’un forage de 130 mètres de profondeur. Nous avons démarré l’activité en cultivant, tomates, piments puis de papayes.

Depuis 2012, encouragés par les résultats de cette première expérience à Térokh, nous avons pris l’option de faire une extension du périmètre dans le village voisin de Yendane. avec la valorisation d’un périmètre de 4 hectares disposant des mêmes équipements que ceux installés à Terokh. Le choix de l’extension de 2 hectares, loin d’être neutre, a également été motivé par notre désir de contribuer au rapprochement des 2 communautés villageoises qui, depuis des années, traînaient un petit malentendu lié à l’exploitation en commun d’un périmètre maraîcher.

En 2013, nous avons rencontré "La Maison de l’Artemisia", association soutenant la recherche sur l'Artemisia, plante traditionnelle utilisée dans la médecine chinoise et africaine de l’Est présentant des propriétés en matière de lutte contre le paludisme. Plante médicinale, consommée en tisanes ou en gélules, elle peut être utilisée comme traitement préventif et/ou curatif antipaludéen. Considérée comme fortifiante, elle est également idéale contre les maux de tête, la fièvre, l’acidité de l’estomac, les règles douloureuses, la bilharziose... Moins d'un an après, à travers divers essais agronomiques, nous avons débuté la culture de l’Artemisia Annua, en plus des légumes En savoir + sur "La maison de l’Artémisia de Tivouane"

Suivant les saisons, l'activité permet l'emplois directs de 20 à 33 personnes (plus de 20 personnes gagnent des revenus mensuels et réguliers).
Avec des méthodes respectueuses de l'environnement, sans pesticides, nous sommes dans un système d'agroforesterie avec une fertilisation organique (compost de fiente de poule et/ou de cheval) et d'utilisation de plantes aromatiques ayant un effet répulsif pour lutter contre les bioravageurs sur les cultures maraîchères.

En Afrique, les remèdes sont parfois : chers, faux ou l'accès à ceux-ci peut être difficile. Aussi, pour allier la culture maraichère locale avec les problématiques de santé, d’alimentation et depuis peu soin du corps, nous cultivons également d’autres plantes thérapeutiques. Par exemple, le Moringa Oleifera permet de répondre aux problématiques de malnutrition, carences nutritives...

Voir la fiche technique : « Artemisia Annua » - gélules
Voir la fiche technique : « Moringa Oleifera » - poudre
Voir la fiche technique : « Graviola Corossol » - feuilles
Voir la fiche techni
que : « Pain de Singe » - gélules

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Pour la vente de légumes et fruits : voir sur place. Yendane-Terok, 35100 Sen, Thies, Senegal